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Gnose vivante: méditation, yoga, sortie astrale, tantrisme - Écoles et Pratique
«Les possibilités de l’être humain sont énormes. Vous ne pouvez même pas concevoir l’ombre de ce que l’être humain est capable d’atteindre. Mais rien ne peut être atteint dans le sommeil.»
George Ivanovich Gurdjieff
Dans sa quête inlassable d’approfondir son expérience des grandes questions métaphysiques de la vie, l’être humain a toujours cherché les moyens pratiques pour arriver à des réponses. Cette quête l’a amené à pousser les limites des possibilités du corps humain afin d’élever cette expérience jusqu’à l’entendement direct des mystères de la vie et de la mort. Encore aujourd’hui, ces possibilités du corps sont mal connues de la science moderne, malgré des récentes tentatives prometteuses.
Cela n’a pas empêché tous les peuples de la Terre, depuis la plus haute antiquité, de découvrir de nombreuses facultés dont les récits n’ont pas manqué de laisser leur marque dans l’histoire. On n’a qu’à penser aux nombreux écrits de toutes les traditions et religions, remplis de phénomènes étranges, mystiques et transcendantaux.
Plus près de nous, les phénomènes paranormaux authentiques, bien que plusieurs en doute encore, sont bien réels pour ceux et celles qui les ont vécus et pour leurs témoins. Plusieurs groupes de chercheurs étudient d’ailleurs ces phénomènes de nos jours, avec grand intérêt et avec rigueur scientifique. Bientôt, personne ne pourra plus douter des facultés extraordinaires du corps humain.
Le dédoublement astral, le rêve conscient, les puissances de la nature, les pouvoirs de la méditation, du yoga ancien, de la sexualité sacrée, la lévitation mystique, l’intuition, la clairvoyance, la supraconscience… appartiennent à la science occulte du corps, de l’âme et de l’esprit.
Toutefois, ces facultés inusitées, aussi étranges et grandioses soient-elles, n’ont jamais été le but en soi de l’antique Connaissance des anciens peuples. Elles furent plutôt les conséquences d’une quête beaucoup plus grande et importante : la régénération et l’élévation spirituelle de l’individu, l’autoréalisation intime de l’Être.
D’une certaine manière, on peut dire que lorsque l’âme incorporée réussit à purifier les éléments inférieurs qui habitent la psyché et à incarner ce qu’il y a de plus divin en l’individu, alors le corps tend à développer des facultés au-delà de ce qui est normalement connu comme possible. Bien que ce processus appartienne à une science avancée, son application est un art avisé qui unit la philosophie pratique à l’état mystique inspiré.
Nombreux sont les procédés ou méthodes qui furent proposés au fil des siècles pour atteindre cet éveil de la personne humaine.
Que ce soient les temples anciens, les ordres religieux, les groupes ésotériques, les écoles de méditation et de yoga, etc., tous ont suggéré des méthodes concrètes.
Il s’agit, par des pratiques spécifiques dont les éléments ont été savamment agencés par les êtres éveillés qui les ont enseignés, de mettre en activité les puissances du corps et les puissances de la nature et du cosmos.
La prière, la méditation, la contemplation, les rites anciens, les invocations divines… toutes ces pratiques ont une structure précise qui met en activité des énergies spécifiques en nous et autour de nous.
En étudiant l’histoire de l’humanité, on en vient à l’évidence que dans ce domaine, il a toujours existé trois ingrédients primordiaux : un enseignement spirituel intelligible, un état d’âme particulier requis, et une didactique corporelle précise… en lien avec l’esprit, l’âme et le corps de l’expérimentateur.
On retrouve d’ailleurs une grande variété de ces trois ingrédients principaux dans les pratiques des différentes institutions et écoles, anciennes et modernes.
L’objectif de la Gnose a toujours été de retransmettre chacun de ces trois ingrédients dans sa totalité, sans les diminuer ou les altérer, mais plutôt en les intégrant en un tout vivant.
En ce sens, la Gnose contemporaine retransmet tous les morceaux de l’ancienne Tradition, en accordant une importance égale à l’aspect philosophique, dévotionnel et pratique. Elle est ainsi un enseignement de régénération globale, car il ne faut pas oublier le véritable but de ces pratiques : la régénération et l’élévation, l’éveil…
La Gnose reconnait toutes ces pratiques – puisqu’à l’origine elles sont issues de celle-ci – même qu’elle les clarifie et les enseigne de façon intégrale et harmonieuse.
Et la Gnose rend hommage aux femmes et aux hommes éveillés, les guides spirituels de l’humanité qui ont retransmis ces pratiques… car seul un enseignement exact, art inspiré et science de la conscience, permet l’authentique revalorisation intime de l’aspirant : la pensée supérieure fixée en état de contemplation sereine, le cœur submergé dans la profonde dévotion, tous deux unis en vibrante harmonie durant la pratique régénératrice.
Que cette pratique soit une oraison, le recueillement, le tantrisme, une expérience onirique consciente, ou même la découverte de soi, la contemplation du moment présent, un jeûne, un chant sacré, un acte de piété ou de charité, d’amour du prochain, etc., elle devient un art de vivre, une science de « l’Être ».
Réfléchir avec émerveillement sur les grandes questions métaphysiques de la vie, adorer le divin à la lumière d’un savoir supérieur, le tout dans un corps sain et serein qui vibre harmonieusement, voilà le but de toutes les pratiques, voilà une manière féconde d’exister, d’éveiller notre conscience, et d’Être.
Les pyramides égyptiennes, mayas, aztèques, les temples hindous, grecs, bouddhistes, Stonehenge, Machu Picchu, les cathédrales gothiques, les sanctuaires dans la nature, ainsi que les églises chrétiennes, les mosquées, synagogues et temples de prières de toutes les religions, étaient des lieux au cœur desquels était enseignée la Connaissance gnostique, instruisant sagement la pensée, le cœur et le corps des dévots de tous les temps.
Au Moyen-âge, les ordres et confréries de Templiers, Rose-croix, Francs-maçons, Kabbalistes, Alchimistes, Hermétistes, Chevalerie, Samouraïs, Arts-martiaux, furent quelques-unes des écoles qui portèrent le flambeau de cette Connaissance pratique.
Et bien sûr, toutes les écoles modernes de spiritualité, yoga, théosophie, taoïsme, occultisme, soufisme, quatrième chemin, tai-chi, ésotérisme et méditations diverses, ont aussi retrouvé des morceaux de cette ancienne Tradition initiatique dont elles sont la manifestation à notre époque.
Nous répétons : la Gnose les accepte toutes et leur fait honneur, elle les explique et les unifie, pourvu qu’elles soient authentiques.
La dignité humaine, par la revalorisation et la révélation de l’ancienne Culture universelle, voilà notre objectif.