« Le Mariage Parfait est l’union de deux êtres : l’un qui aime plus et l’autre qui aime mieux. L’amour est la meilleure religion accessible à la race humaine. »
Samaël Aun Weor
Samaël Aun Weor est un anthropologue, humaniste, ésotériste, écrivain et conférencier contemporain qui, au siècle dernier, a eu un impact considérable sur l’évolution historique de la Gnose.
Ceci est principalement dû à deux raisons :
Samaël Aun Weor n’est certes pas le premier chercheur moderne à abonder dans cette approche universaliste de la Connaissance – notons par exemple Mircea Eliade, Helena Petrovna Blavatsky, Max Heindel, Carl Gustav Jung, George Gurdjieff et Sri Ramakrishna. Disons simplement que son œuvre et son expérience se démarquent nettement par son étendue, sa profondeur et sa clarté conceptuelle.
Né le 6 mars 1917 à Bogota en Colombie, Samaël Aun Weor ne tarde pas dès son jeune âge à démontrer un intérêt marqué pour la quête spirituelle. Comme plusieurs grands mystiques connus de l’histoire, très tôt déjà il expérimente des états singuliers grâce auxquels il perçoit des vérités universelles.
Il affirme être né avec la faculté particulière du dédoublement astral, ce qui lui permet tout au long de sa vie d’investiguer directement la spiritualité et l’ésotérisme, mais aussi l’histoire, l’anthropologie, les anciennes civilisations, les religions, la science, la psychologie, la parapsychologie… Il projette ainsi une lumière étonnante sur grand nombre de questions qui défient l’entendement.
Quittant le foyer parental très tôt à l’adolescence, il commence à voyager, toujours en quête de la Voie. Ses recherches l’amènent entre autres à adhérer à la Société Théosophique de Blavatsky à 17 ans, puis à l’école de l’Ancienne Rose-croix de Krumm-Heller à 18 ans, où il prend connaissance des œuvres de nombreux auteurs, incluant les livres sacrés des diverses religions, anciennes et modernes. Anthropologie, science, philosophie, spiritualité, ésotérisme, yoga, théurgie, théologie, études comparatives… il lit une quantité impressionnante d’ouvrages et s’instruit ainsi du savoir hérité de ses prédécesseurs.
Sur le terrain pratique, ses études l’amènent à l’obtention de résultats encourageants, mais il finit par se lasser de la théorie. À 19 ans, toujours animé par cette soif inassouvie d’éveil et de réalité, il se retire alors pour chercher le « Maître intérieur » dans la profonde méditation…
Fait important, c’est à l’école de Krumm-Heller qu’il entend parler du Tantrisme blanc, ou Suprasexualité, le Secret des secrets à travers les âges ayant pour but l’éveil de la Kundalini. Il le nommera plus tard le Grand Arcane ou la Magie Sexuelle, et le dévoilera publiquement.
À l’âge de 28 ans, Samaël Aun Weor rencontre Arnolda Garro, celle qui deviendra sa conjointe et avec laquelle il passera le reste de sa vie.
Désireux de partager son savoir et son vécu grandissant, il commence alors à enseigner à la population locale des Andes en Colombie où il habite. Grâce à sa connaissance des plantes curatives, il réalise aussi de nombreuses guérisons. C’est à cette époque qu’il rédige ses premiers livres.
En 1954, à l’âge de 37 ans, il quitte la Colombie à pied pour s’installer au Mexique, dans la capitale. Ayant déjà laissé derrière lui, depuis la Colombie et le Venezuela jusqu’au Mexique, un nombre important de disciples et d’adeptes saisis par son savoir et par l’étendue de ses facultés, c’est à Mexico D.F. qu’il concrétise son œuvre impressionnante, fonde le Mouvement Gnostique International et se fait connaître du monde. C’est là aussi qu’il désincarne en 1977.
Samaël Aun Weor vécu principalement de charité publique durant toute sa vie. Enseignant toujours de façon gratuite et ayant volontairement abandonné ses droits d’auteur afin que, comme il le dit, les plus démunis aient accès à ses livres. Il connait d’ailleurs lui-même souvent la pauvreté. À la fin de sa vie, il refuse même un salaire mensuel que lui offrent les membres du Mouvement.
D’autre part, tout au long de sa vie Samaël Aun Weor refuse toute forme de gratification personnelle. Il conseille entre autres à ceux et celles qui tentent de le glorifier, de chercher à mieux s’appliquer au travail sur soi, plutôt que de perdre le temps à exalter vainement sa personne. En ce sens, il dit retransmettre un message impersonnel, qui a toujours existé et qu’il n’a pas inventé, à l’image d’autres messagers qui le retransmirent avant lui.
Ce message se fonde sur ce qu’il nomme « les Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience » et qui se résument en ceci :
Aujourd’hui, l’œuvre de Samaël Aun Weor a été traduite dans un grand nombre de langues et on retrouve de nombreuses filiales et ramifications du Mouvement Gnostique sur tous les continents.